2 novembre, jour de prière pour les défunts… fête des Passeurs
Fête des Passeurs… « Je me souviens! »
La fête de la Toussaint est inséparable de la commémoration des défunts.
La première célébration s’est vécue dans la joie ; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.
Comment expliquer que nous ressentions le besoin de prier ?
La prière pour les défunts est un témoignage de l’affection que nous leur portons.
La prière peut rejoindre et aider nos défunts dans leur désir et leur recherche de Dieu, à travers ce qu’ils ont vécu sur la terre. Dieu seul connaît le mystère de cette rencontre où notre prière peut toujours les accompagner. Quand l’Eglise invite à prier pour les défunts, elle invite aussi à poser un acte de foi en la communion des saints et en la vie éternelle à laquelle tous les hommes sont appelés.
Comment, dans la foi, vivre une relation entre vivants et morts ?
Il y a deux conditions.
La première est de renoncer à garder celui qu’on a perdu, « ne me retiens pas » disait Jésus à Marie de Magdala. Il est nécessaire de « laisser partir » celui qui est mort : on ne peut pas le retrouver de la même manière qu’auparavant.
La seconde condition est d’accepter l’idée que les défunts ne sont ni inactifs, ni indifférents à la vie de ce monde. Il en va du Royaume pour les défunts comme pour les vivants. En Dieu, désormais, ils vivent l’amour pour nous, mieux qu’on ne peut le faire sur terre. A ces conditions, il est possible de chercher à vivre une communion de pensée avec les défunts, dans la foi au Christ ressuscité.
Le bonheur promis dans l’au-delà ne risque-t-il pas de nous faire oublier le Royaume déjà commencé sur la terre ?
Nous ne devons jamais oublier que le ciel éternisera tous les actes d’amour et de service que les hommes ont accomplis sur cette terre. Partout où des hommes se convertissent, font oeuvre de justice, de liberté et de respect des autres, une image du royaume de Dieu se laisse deviner.
Lors de la messe pour les défunts, nous nous souvenons de tous ceux qui nous ont quittés. Dans nombre de diocèses, beaucoup de paroisses ont invité plus particulièrement les familles des défunts de l’année, mais accompagnés par la communauté chrétienne qui avec eux, se souvient et prie, pour tous ceux qui nous ont quittés et qui nous rattachent au temps où nous les avons connus, aux liens nouveaux qui se sont tissés au-delà de la mort.
Invités aussi à ouvrir notre prière à tous les morts que nous ne connaissons pas, victimes de la maladie, d’un accident, de la violence, d’un cataclysme, de la guerre et de la folie des hommes.
Fête des défunts, le lendemain de la Toussaint
« Jour où l’Église intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d’entrer dans la Gloire »
Commémoraison de tous les fidèles défunts. La sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du bonheur du ciel, s’empresse d’intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont le Seigneur seul connaît la foi, pour, qu’avec le secours d’instantes prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du ciel et jouir de la vision du bonheur éternel.
La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s’est établie dès les premiers temps du christianisme. L’idée d’une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle. Le lien ainsi établi avec la fête de tous les saints répond à une vue cohérente : le 1er novembre, les catholiques célèbrent dans l’allégresse la fête de tous les saints ; le lendemain, ils prient plus généralement pour tous ceux qui sont morts.
Par ce jour consacré aux défunts, l’Église signifie aussi que la mort est une réalité qu’il est nécessaire et possible d’assumer puisqu’elle est un passage à la suite du Christ ressuscité.
Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.
L’Evangile de la messe du jour de prière pour les défunts rappelle ces propos du Christ :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour. » J(Jean 6, 37-40)
Prenons le temps de nous souvenir de ceux et celles qui ont traversé le voile de l’illusion de la mort et de leur envoyer toute la Lumière nécessaire pour qu’ils puissent poursuivent leurs chemins.
Je suis de tout cœur avec ceux et celles qui pleurent leurs défunts et je remercie la Source d’être un pont pour ces âmes en transition.
Michel Saint-Jean / Arcturius… un passeur
© 2016, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
Partager en toute liberté en citant la source et Les Chroniques d’Arcturius
Utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes.
Vous avez un Libre Arbitre, alors servez-vous en!
Fête des Passeurs… « Je me souviens! »
La fête de la Toussaint est inséparable de la commémoration des défunts.
La première célébration s’est vécue dans la joie ; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.
Comment expliquer que nous ressentions le besoin de prier ?
La prière pour les défunts est un témoignage de l’affection que nous leur portons.
La prière peut rejoindre et aider nos défunts dans leur désir et leur recherche de Dieu, à travers ce qu’ils ont vécu sur la terre. Dieu seul connaît le mystère de cette rencontre où notre prière peut toujours les accompagner. Quand l’Eglise invite à prier pour les défunts, elle invite aussi à poser un acte de foi en la communion des saints et en la vie éternelle à laquelle tous les hommes sont appelés.
Comment, dans la foi, vivre une relation entre vivants et morts ?
Il y a deux conditions.
La première est de renoncer à garder celui qu’on a perdu, « ne me retiens pas » disait Jésus à Marie de Magdala. Il est nécessaire de « laisser partir » celui qui est mort : on ne peut pas le retrouver de la même manière qu’auparavant.
La seconde condition est d’accepter l’idée que les défunts ne sont ni inactifs, ni indifférents à la vie de ce monde. Il en va du Royaume pour les défunts comme pour les vivants. En Dieu, désormais, ils vivent l’amour pour nous, mieux qu’on ne peut le faire sur terre. A ces conditions, il est possible de chercher à vivre une communion de pensée avec les défunts, dans la foi au Christ ressuscité.
Le bonheur promis dans l’au-delà ne risque-t-il pas de nous faire oublier le Royaume déjà commencé sur la terre ?
Nous ne devons jamais oublier que le ciel éternisera tous les actes d’amour et de service que les hommes ont accomplis sur cette terre. Partout où des hommes se convertissent, font oeuvre de justice, de liberté et de respect des autres, une image du royaume de Dieu se laisse deviner.
Lors de la messe pour les défunts, nous nous souvenons de tous ceux qui nous ont quittés. Dans nombre de diocèses, beaucoup de paroisses ont invité plus particulièrement les familles des défunts de l’année, mais accompagnés par la communauté chrétienne qui avec eux, se souvient et prie, pour tous ceux qui nous ont quittés et qui nous rattachent au temps où nous les avons connus, aux liens nouveaux qui se sont tissés au-delà de la mort.
Invités aussi à ouvrir notre prière à tous les morts que nous ne connaissons pas, victimes de la maladie, d’un accident, de la violence, d’un cataclysme, de la guerre et de la folie des hommes.
Fête des défunts, le lendemain de la Toussaint
« Jour où l’Église intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d’entrer dans la Gloire »
Commémoraison de tous les fidèles défunts. La sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du bonheur du ciel, s’empresse d’intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont le Seigneur seul connaît la foi, pour, qu’avec le secours d’instantes prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du ciel et jouir de la vision du bonheur éternel.
La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s’est établie dès les premiers temps du christianisme. L’idée d’une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle. Le lien ainsi établi avec la fête de tous les saints répond à une vue cohérente : le 1er novembre, les catholiques célèbrent dans l’allégresse la fête de tous les saints ; le lendemain, ils prient plus généralement pour tous ceux qui sont morts.
Par ce jour consacré aux défunts, l’Église signifie aussi que la mort est une réalité qu’il est nécessaire et possible d’assumer puisqu’elle est un passage à la suite du Christ ressuscité.
Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.
L’Evangile de la messe du jour de prière pour les défunts rappelle ces propos du Christ :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour. » J(Jean 6, 37-40)
Prenons le temps de nous souvenir de ceux et celles qui ont traversé le voile de l’illusion de la mort et de leur envoyer toute la Lumière nécessaire pour qu’ils puissent poursuivent leurs chemins.
Je suis de tout cœur avec ceux et celles qui pleurent leurs défunts et je remercie la Source d’être un pont pour ces âmes en transition.
Michel Saint-Jean / Arcturius… un passeur
© 2016, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
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