Voici un extrait du livre "Leçons de vie" d'Elisabeth Kubler Ross et David Kessler.
"Notre véritable pouvoir ne dépend pas de notre position sociale ou de l'importance de notre compte en banque. En réalité, il est l'expression de notre être authentique, de notre force et de notre intégrité. Nous l'ignorons, mais chacun de nous recèle en lui-même l'énergie de l'univers.
Nous savons que les autres détiennent un pouvoir, que la nature est puissante (il suffit de voir la graine se transformer en fleur ou d'assister à la course du soleil chaque jour). Nous constatons même la présence des forces de vie en nous. Pourtant nous doutons de notre propre pouvoir. Dieu n'a pas créé la nature puissante et l'homme faible. L'homme est fort parcequ'il a conscience de son caractère unique et parcequ'il sait que son pouvoir réside au tréfonds de son être et qu'il existe dans toutes les manifestations de la création. Nous sommes venus au monde grace à lui. Si nous l'avons oublié, il suffit de reconnaître à nouveau son existence.
Le Dr David Viscount aimait raconter l'anecdote suivante sur l'exercice de notre pouvoir. Il évoquait une loi faisant obligation au propriétaire d'un terrain de signaler par un panneau qu'il s'agit d'une propriété privée. S'il ne le fait pas, au bout de quelques années la propriété deviendra publique. Il en est de même pour nous. De temps à autre,, il nous faut réaffirmer les limites de notre intégrité en disant "Non" ou "Tu me blesses", ou encore "Je ne me laisserai pas faire, tiens le toi pour dit". Si nous ne le faisons pas, nous abandonnons notre pouvoir à ceux qui, délibérément ou non, veulent nous marcher sur les pieds. Il est de notre responsabilité de retrouver notre pouvoir.
Dans une célèbre pièce satirique, le regretté comique Jack Benny jouait le rôle d'un radin notoire braqué par un mauvais garçon qui lui disait : "Ton fric ou ta peau, choisis!" Jack hésitait un long moment avant de répondre : "Laissez moi le temps de réfléchir."
On a tendance à assimiler richesse et pouvoir, à croire que l'argent peut acheter le bonheur. Le désenchantement est terrible pour ceux qui, après s'être acharnés à faire fortune, s'aperçoivent que leur fortune ne les rend pas plus heureux. Il y a autant de (mort interdite) chez les riches que chez les autres. Sigmund Freud dit un jour que, si on lui en donnait le choix, il traiterait uniquement des patients riches, parcequ'ils ne croient plus que leurs problèmes puissent être résolus par l'argent. Bien sûr, nous aimerions faire l'expérience de la richesse. Mais celle-ci n'est rien d'autre que cela-une expérience, différente mais pas meilleure que les autres.
Un homme plein de sagesse connaissait tout de la richesse et du bonheur, car il jouissait des deux. Alors qu'il traversait une période de difficultés financières, on lui posa cette question : "Alors, quelle impression ça vous fait d'être pauvre?" Il répondit : " Je ne suis pas pauvre, je suis fauché. La pauvreté est un état d'esprit et, moi, je ne serai jamais pauvre."
..........
"Notre véritable pouvoir ne dépend pas de notre position sociale ou de l'importance de notre compte en banque. En réalité, il est l'expression de notre être authentique, de notre force et de notre intégrité. Nous l'ignorons, mais chacun de nous recèle en lui-même l'énergie de l'univers.
Nous savons que les autres détiennent un pouvoir, que la nature est puissante (il suffit de voir la graine se transformer en fleur ou d'assister à la course du soleil chaque jour). Nous constatons même la présence des forces de vie en nous. Pourtant nous doutons de notre propre pouvoir. Dieu n'a pas créé la nature puissante et l'homme faible. L'homme est fort parcequ'il a conscience de son caractère unique et parcequ'il sait que son pouvoir réside au tréfonds de son être et qu'il existe dans toutes les manifestations de la création. Nous sommes venus au monde grace à lui. Si nous l'avons oublié, il suffit de reconnaître à nouveau son existence.
Le Dr David Viscount aimait raconter l'anecdote suivante sur l'exercice de notre pouvoir. Il évoquait une loi faisant obligation au propriétaire d'un terrain de signaler par un panneau qu'il s'agit d'une propriété privée. S'il ne le fait pas, au bout de quelques années la propriété deviendra publique. Il en est de même pour nous. De temps à autre,, il nous faut réaffirmer les limites de notre intégrité en disant "Non" ou "Tu me blesses", ou encore "Je ne me laisserai pas faire, tiens le toi pour dit". Si nous ne le faisons pas, nous abandonnons notre pouvoir à ceux qui, délibérément ou non, veulent nous marcher sur les pieds. Il est de notre responsabilité de retrouver notre pouvoir.
Dans une célèbre pièce satirique, le regretté comique Jack Benny jouait le rôle d'un radin notoire braqué par un mauvais garçon qui lui disait : "Ton fric ou ta peau, choisis!" Jack hésitait un long moment avant de répondre : "Laissez moi le temps de réfléchir."
On a tendance à assimiler richesse et pouvoir, à croire que l'argent peut acheter le bonheur. Le désenchantement est terrible pour ceux qui, après s'être acharnés à faire fortune, s'aperçoivent que leur fortune ne les rend pas plus heureux. Il y a autant de (mort interdite) chez les riches que chez les autres. Sigmund Freud dit un jour que, si on lui en donnait le choix, il traiterait uniquement des patients riches, parcequ'ils ne croient plus que leurs problèmes puissent être résolus par l'argent. Bien sûr, nous aimerions faire l'expérience de la richesse. Mais celle-ci n'est rien d'autre que cela-une expérience, différente mais pas meilleure que les autres.
Un homme plein de sagesse connaissait tout de la richesse et du bonheur, car il jouissait des deux. Alors qu'il traversait une période de difficultés financières, on lui posa cette question : "Alors, quelle impression ça vous fait d'être pauvre?" Il répondit : " Je ne suis pas pauvre, je suis fauché. La pauvreté est un état d'esprit et, moi, je ne serai jamais pauvre."
..........