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LA LIBÉRATION EST POSSIBLE, ELLE N’ATTEND QUE VOUS !
Publié par LaPresseGalactique.org le 13 Août, 2016 dans TÉMOIGNAGE |
On entend ici et là qu’il faut se purifier, s’améliorer… Bref, un travail de longue halène, récompensé à la suite d’un effort à vouloir changer ceci ou cela dans sa vie, son corps etc.
On voit venir l’égo d’ici, et répondre: « mais c’est impossible, seuls les grands maitres en sont capables, au prix d’une abnégation sans faille ». « Celui qui dira que l’on peut se libérer est soit un menteur soit bouffi d’égo spirituel ! »
Eh bien détrompez-vous, la libération est possible ici et maintenant. Mais bien sûr, cela ne se fait pas sans renoncer à certaines choses. Et pas des moindres, me direz-vous. Il s’agit de voir avant tout que nous avons construit depuis notre plus tendre enfance des voiles – complétés par ceux que la société, la famille, l’école bref le monde dans lequel nous vivons – nous empêchant de pouvoir nous retrouver face à face avec ce que nous sommes en vérité.
Depuis qui nous parcourons la terre, nous sommes afflubés d’un rôle: mère, mari, salarié, militant écolo, défenseur de ceci ou de cela… Mais toutes ces identités ne constituent que des leurres, auxquels l’égo s’accroche pour continuer à occuper le devant de la scène.
Tendre vers notre libération, c’est réellement une sorte de passage, une « petite mort », comme si la vie que nous vivions jusqu’à présent était vue comme un vieux songe auquel nous aurions adhéré depuis trop longtemps. Et si l’on regarde la vie des plus grands mystique, il y a vraiment une rupture, et souvent elle survient lorsque ces personnes ont été confrontées à leur propre mort. Ainsi donc, la libération serait de mourir avant de mourir? C’est bien cela dont il s’agit, en tout cas du point de vue de l’égo. Qui n’existe que parce que nous croyons être séparés de reste de l’univers. Mais si l’on considère la chose depuis notre conscience libérée de son influence, il s’agit en réalité d’une véritable résurrection, d’une renaissance.
Parce que oui, notre esprit est libre de toute identité et de toute forme depuis la nuit des temps. Mais nous avons oublié notre nature immuable.
La question qui vient ensuite serait donc: comment faire alors dans ce cas?
Eh bien, plus qu’ajouter quelque chose comme on l’a vu, la libération serait plutôt un dépouillement (Merci Sébastien Leclerc pour l’expression 😉 ). Et j’en suis venu récemment à ce constat: une des seules façons de s’en approcher est de considérer que toute perception (pensées, et tout ce que donnent à voir les sens) est tout bonnement et simplement illusoire, tronquée, fausse etc. (Vous trouverez des références à cela dans certains mythes ou films). Pourquoi? Parce que tout simplement ce sont des perceptions, et dès qu’il y a perception, il y a filtre et donc décalage entre « ce qui est » et « ce qui est perçu ». En réalité nous sommes à la fois celui qui perçoit mais aussi le perçu ! Nous croyons être la vague alors que nous sommes l’océan…
Ce que nous sommes ne peut être réduit à la personne que nous croyons être, nous sommes bien plus que cela ! Et ce, quoi qu’en dise l’égo, qui peut vous jouer des tours dans ce mouvement de déchirement des voiles (le fameux dépouillement).
Il dira par exemple: mais je veux ceci et cela, et donc je vais devoir y renoncer? Pas vraiment. Il s’agira plutôt de considérer que toute pensée qui viendrait vous définir en tant que ceci ou cela, ou qui jugera une situation comme ceci et cela, sans intégrer l’amour, et purement et simplement fausse. Ainsi, si l’égo vous dit « j’ai absolument besoin d’une moitié pour vivre, c’est impossible autrement » – eh bien cette pensée fait partie de ces perceptions totalement fausses.
Et contrairement à ce que l’égo vous fera croire, cela ne veut pas dire que vous n’aurez pas de « moitié », ou que vous ne pourrez pas changer d’habitation, que sais-je encore.
Mais qu’il faut renoncer à l’idée que réaliser cela vous libérera ou vous procurera du bien-être. Parce que cela durera un temps, oui peut-être, mais dès que cet objet de désir aura fait son temps, la sensation de manque réapparaitra. Il faut donc se défaire de ce besoin de s’accaparer tout ce qui arrive à nous, et réaliser qu’il faut lâcher l’idée qu’il nous faut ceci ou cela pour nous réaliser, pour nous sentir bien à tel moment. Détachez-vous de tout cela, et l’univers fera le reste. Et il nous réserve bien des surprise 🙂
Une autre façon de voir cela correspond à un message essentiel donné par certains mystiques: la sagesse, c’est reconnaître l’étendue de son ignorance. Je suis en réalité totalement ignorant de ce qui la vie va me proposer, de la conséquence à donner à tel ou tel de mes actes. Nous sommes des êtres de lumière et d’amour, l’éternité est notre demeure. Et il n’y a pas de place pour ce qui ne dure pas. Donc il ne s’agit non pas de renoncer à tout cela, mais de renoncer à l’idée que nous en aurions besoin pour être libres. Il suffit d’être lucide de tout cela, de le voir, et de l’accepter. Comme une sorte de jeu, dans lequel l’acteur aurait oublié qu’il joue un rôle.
En étant attentif à vos perceptions et pensées, vous verrez qu’au bout d’un moment l’égo va céder, et il arrêtera de vouloir s’emparer de tout ce qui est perçu.
Mon expérience de réveil illustre d’ailleurs assez bien cet aspect. C’était il y environs cinq ans (temporalité quand tu nous tiens), et j’arrivais à une sorte de paroxysme de la souffrance, un trop-plein. Des conflits familiaux, diverses humiliations subies par le passé et une sensibilité parfois exacerbée, ainsi qu’une maladie métabolique créant une sorte de décalage avec ma propre génération, complété par un blocage total à entrer dans une relation intime.
Enfin bref, je vous passe les détails, mais disons que ma conscience a fini par se réveiller. Il faut dire que j’avais peur d’à peu près tout ce qui fait notre vie ici bas et qui avait un lien avec l’émancipation. Mais je percevais petit à petit à quel point nos vies étaient complètement organisées de manières artificielle, que nous agissions sans réellement y penser. J’ai arrêté de croire à tout ce que je pouvais entendre à l’extérieur, pour me tourner vers l’intérieur.
De ce mouvement est née une profonde transformation de mon être, ayant vu mais surtout vécu l’illusion totale du monde dans lequel nous sommes insérés. Et surtout que le fait de s’en détacher provoque des changements incroyables pour la conscience. Sans aucune volonté de la part de l’égo, j’ai soudain perdu tout attrait pour la matérialité. Même la lecture de livre avait perdue son attrait au sein de cet état. Pareil pour la nourriture, je mangeais mais sans avoir aucun désir pour les aliments. Un type de nourriture que j’adorais quelques semaines auparavant ne m’attirait absolument plus, et me faisait ni chaud ni froid. C’est comme si le piège en quelque sorte qui fait que l’âme est attractée par les plaisirs offerts par la matrice avait soudain disparu (attention, ne pas lire ici que ces plaisirs sont bien ou mal, mais c’est en tout cas ce qui était vécu à ce moment là, le besoin de s’en détacher )
Mais le changement le plus important a réellement été celui de la conscience telle que je la connaissais avant le basculement. J’étais la personne avec l’histoire que j’ai brièvement racontée plus haut, avec ses joies et ses peines etc. Mais à ce moment-là, toute mémoire de la personne que j’avais été a complètement disparue. J’étais devenu totalement transparent, même à l’appel de mon nom, je voyais que le corps répondait, mais c’est comme si cela me traversait. Il n’y avait plus de possibilité de se racrocher à une identité présente en moi. C’est ce passage qui représente la « petite mort » en quelque sorte dont je parlais. Et c’est vraiment la conclusion que j’en tirais à l’époque, la disparition totale de celui que je croyais être. Et très vite une paix est intervenue, comme un soulagement, une sorte de « ouah » je ne suis pas toutes ces peurs et toutes ces salades que je me suis raconté pendant des années. Mais c’est aussi une sorte de sidération de voir que l’on se ment depuis toujours, et bien sûr cet état de paix totale ne dure pas.
C’est une sorte d’enseignement, un changement de focale, comme pour dire: tiens, regarde ce que tu es en vérité, alors accomplis-le au sein de la matière. Le retour au sein du “moi” peut parfois être un peu rude, et c’est un constat que font de nombreux enseignants que l’on peut lire ou regarder à travers le net. Il faut alors réaliser la fameuse croix, se faire la rencontre en le corps du haut et du bas, et accomplir ce mouvement, cette danse entre les 2 comme le dit Alex kimpe (coucou 🙂 ).
Et c’est finalement là où je veux en venir avec le titre: cette expérience, bien que merveilleuse et totalement transformante reste une expérience. En tout cas tant qu’elle n’est pas réactualisée à chaque instant de cette vie. Et y revenir en la regardant comme passée, et donc en tant que pensée ou perception, ne fait finalement que m’éloigner d’elle. C’est tout le paradoxe, chose que la conscience (enfermée, on l’’excuse) a beaucoup de mal à comprendre et intégrer.
Et lorsque nous déchirons tous ces voiles, l’amour se trouve derrière, on ne peut pas être perdu, sinon c’est qu’il reste certaines choses non encore vues et écartées comme n’étant pas vraies. Et c’est simple de le vérifier: est ce que mes états de joie ou de tristesse (même pièce de monnaie) dépendent d’une cause extérieure ou est ce que la paix vient de l’abandon de toutes ces croyances ?
Si je suis aussi affirmatif c’est que j’ai vécu de nombreuses fois cet aller-retour qui fait qu’on se met à souffrir de nouveau à cause de telle peur et à douter (et le mental est très inventif). Mais pour la énième fois j’ai pu constater que la seule façon d’être vraiment libre c’est de se libérer de toute croyance et de toute idée, et de laisser la vie faire le reste.
Même si il y aura toujours de vieilles habitudes ou pensées qui reviennent, la grande différence est que ça ne durera pas et sera vu comme faux directement.
Un mot sur le jugement
Après une nouvelle période de peur abyssale, mon esprit est devenu clair petit à petit et j’ai pu constater à quel point je jugeais constamment les situations. Or, les situations sont neutres en elles-mêmes en réalité. Et c’est le mental qui vient poser une qualification sur la situation. Qui vient dire c’est mal ou c’est bien, agréable ou pas. En réalité “cela est”, tout simplement, sans qu’on y puisse apporter de jugement. Et une paix sans pareil s’installe lorsque la conscience vit cette évidence.
L’amour se déploie ainsi, l’humilité prend toute la place. La conscience peut aisément reconnaître s’il y a amour ou résistance à l’amour sans avoir besoin pour autant de juger ce qui est observé.
Et c’est pareil avec nous même, si une peur ou autre réapparaît il ne faut pas se juger, mais se regarder avec amour, la culpabilité c’est encore un jeu de l’égo pour s’approprier ce qui se passe…
Et pour finir un petit texte sur l’amour (Modifié 🙂 )
Je peux parler les langues des hommes et les langues des anges. Mais si je n’aime pas les autres, je suis seulement une cloche qui sonne, une cymbale bruyante.
Je peux avoir le don de parler au nom de la l’univers, je peux comprendre tous les mystères et posséder toute la connaissance. Je peux avoir une foi assez grande pour déplacer les montagnes. Mais si je n’aime pas les autres, je ne suis rien !
Je peux distribuer toutes mes richesses à ceux qui ont faim, je peux livrer mon corps au feu. Mais si je n’aime pas les autres, je n’y gagne rien !
L’amour est patient, l’amour rend service.
L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’amour ne disparaît jamais. Les paroles dites au nom l’univers s’arrêteront, le don de parler en langues inconnues disparaîtra, la connaissance finira.
En effet, nous ne connaissons pas tout, et les paroles dites au nom de l’univers ne sont pas complètes. Mais quand tout deviendra parfait, ce qui n’est pas complet disparaîtra.
Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant. Maintenant, je suis un homme et je n’agis plus comme un enfant.
À présent, nous ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un miroir, mais plus tard, nous verrons face à face. À présent, je ne connais pas tout, mais plus tard, je connaîtrai comme l’univers me connaît.
Maintenant, trois choses sont toujours là : la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus grande des trois, c’est l’amour.
Bonne route et bon face à face 🙂
Auteur anonyme
Source: La Presse Galactique
Publié par LaPresseGalactique.org le 13 Août, 2016 dans TÉMOIGNAGE |
On entend ici et là qu’il faut se purifier, s’améliorer… Bref, un travail de longue halène, récompensé à la suite d’un effort à vouloir changer ceci ou cela dans sa vie, son corps etc.
On voit venir l’égo d’ici, et répondre: « mais c’est impossible, seuls les grands maitres en sont capables, au prix d’une abnégation sans faille ». « Celui qui dira que l’on peut se libérer est soit un menteur soit bouffi d’égo spirituel ! »
Eh bien détrompez-vous, la libération est possible ici et maintenant. Mais bien sûr, cela ne se fait pas sans renoncer à certaines choses. Et pas des moindres, me direz-vous. Il s’agit de voir avant tout que nous avons construit depuis notre plus tendre enfance des voiles – complétés par ceux que la société, la famille, l’école bref le monde dans lequel nous vivons – nous empêchant de pouvoir nous retrouver face à face avec ce que nous sommes en vérité.
Depuis qui nous parcourons la terre, nous sommes afflubés d’un rôle: mère, mari, salarié, militant écolo, défenseur de ceci ou de cela… Mais toutes ces identités ne constituent que des leurres, auxquels l’égo s’accroche pour continuer à occuper le devant de la scène.
Tendre vers notre libération, c’est réellement une sorte de passage, une « petite mort », comme si la vie que nous vivions jusqu’à présent était vue comme un vieux songe auquel nous aurions adhéré depuis trop longtemps. Et si l’on regarde la vie des plus grands mystique, il y a vraiment une rupture, et souvent elle survient lorsque ces personnes ont été confrontées à leur propre mort. Ainsi donc, la libération serait de mourir avant de mourir? C’est bien cela dont il s’agit, en tout cas du point de vue de l’égo. Qui n’existe que parce que nous croyons être séparés de reste de l’univers. Mais si l’on considère la chose depuis notre conscience libérée de son influence, il s’agit en réalité d’une véritable résurrection, d’une renaissance.
Parce que oui, notre esprit est libre de toute identité et de toute forme depuis la nuit des temps. Mais nous avons oublié notre nature immuable.
La question qui vient ensuite serait donc: comment faire alors dans ce cas?
Eh bien, plus qu’ajouter quelque chose comme on l’a vu, la libération serait plutôt un dépouillement (Merci Sébastien Leclerc pour l’expression 😉 ). Et j’en suis venu récemment à ce constat: une des seules façons de s’en approcher est de considérer que toute perception (pensées, et tout ce que donnent à voir les sens) est tout bonnement et simplement illusoire, tronquée, fausse etc. (Vous trouverez des références à cela dans certains mythes ou films). Pourquoi? Parce que tout simplement ce sont des perceptions, et dès qu’il y a perception, il y a filtre et donc décalage entre « ce qui est » et « ce qui est perçu ». En réalité nous sommes à la fois celui qui perçoit mais aussi le perçu ! Nous croyons être la vague alors que nous sommes l’océan…
Ce que nous sommes ne peut être réduit à la personne que nous croyons être, nous sommes bien plus que cela ! Et ce, quoi qu’en dise l’égo, qui peut vous jouer des tours dans ce mouvement de déchirement des voiles (le fameux dépouillement).
Il dira par exemple: mais je veux ceci et cela, et donc je vais devoir y renoncer? Pas vraiment. Il s’agira plutôt de considérer que toute pensée qui viendrait vous définir en tant que ceci ou cela, ou qui jugera une situation comme ceci et cela, sans intégrer l’amour, et purement et simplement fausse. Ainsi, si l’égo vous dit « j’ai absolument besoin d’une moitié pour vivre, c’est impossible autrement » – eh bien cette pensée fait partie de ces perceptions totalement fausses.
Et contrairement à ce que l’égo vous fera croire, cela ne veut pas dire que vous n’aurez pas de « moitié », ou que vous ne pourrez pas changer d’habitation, que sais-je encore.
Mais qu’il faut renoncer à l’idée que réaliser cela vous libérera ou vous procurera du bien-être. Parce que cela durera un temps, oui peut-être, mais dès que cet objet de désir aura fait son temps, la sensation de manque réapparaitra. Il faut donc se défaire de ce besoin de s’accaparer tout ce qui arrive à nous, et réaliser qu’il faut lâcher l’idée qu’il nous faut ceci ou cela pour nous réaliser, pour nous sentir bien à tel moment. Détachez-vous de tout cela, et l’univers fera le reste. Et il nous réserve bien des surprise 🙂
Une autre façon de voir cela correspond à un message essentiel donné par certains mystiques: la sagesse, c’est reconnaître l’étendue de son ignorance. Je suis en réalité totalement ignorant de ce qui la vie va me proposer, de la conséquence à donner à tel ou tel de mes actes. Nous sommes des êtres de lumière et d’amour, l’éternité est notre demeure. Et il n’y a pas de place pour ce qui ne dure pas. Donc il ne s’agit non pas de renoncer à tout cela, mais de renoncer à l’idée que nous en aurions besoin pour être libres. Il suffit d’être lucide de tout cela, de le voir, et de l’accepter. Comme une sorte de jeu, dans lequel l’acteur aurait oublié qu’il joue un rôle.
En étant attentif à vos perceptions et pensées, vous verrez qu’au bout d’un moment l’égo va céder, et il arrêtera de vouloir s’emparer de tout ce qui est perçu.
Mon expérience de réveil illustre d’ailleurs assez bien cet aspect. C’était il y environs cinq ans (temporalité quand tu nous tiens), et j’arrivais à une sorte de paroxysme de la souffrance, un trop-plein. Des conflits familiaux, diverses humiliations subies par le passé et une sensibilité parfois exacerbée, ainsi qu’une maladie métabolique créant une sorte de décalage avec ma propre génération, complété par un blocage total à entrer dans une relation intime.
Enfin bref, je vous passe les détails, mais disons que ma conscience a fini par se réveiller. Il faut dire que j’avais peur d’à peu près tout ce qui fait notre vie ici bas et qui avait un lien avec l’émancipation. Mais je percevais petit à petit à quel point nos vies étaient complètement organisées de manières artificielle, que nous agissions sans réellement y penser. J’ai arrêté de croire à tout ce que je pouvais entendre à l’extérieur, pour me tourner vers l’intérieur.
De ce mouvement est née une profonde transformation de mon être, ayant vu mais surtout vécu l’illusion totale du monde dans lequel nous sommes insérés. Et surtout que le fait de s’en détacher provoque des changements incroyables pour la conscience. Sans aucune volonté de la part de l’égo, j’ai soudain perdu tout attrait pour la matérialité. Même la lecture de livre avait perdue son attrait au sein de cet état. Pareil pour la nourriture, je mangeais mais sans avoir aucun désir pour les aliments. Un type de nourriture que j’adorais quelques semaines auparavant ne m’attirait absolument plus, et me faisait ni chaud ni froid. C’est comme si le piège en quelque sorte qui fait que l’âme est attractée par les plaisirs offerts par la matrice avait soudain disparu (attention, ne pas lire ici que ces plaisirs sont bien ou mal, mais c’est en tout cas ce qui était vécu à ce moment là, le besoin de s’en détacher )
Mais le changement le plus important a réellement été celui de la conscience telle que je la connaissais avant le basculement. J’étais la personne avec l’histoire que j’ai brièvement racontée plus haut, avec ses joies et ses peines etc. Mais à ce moment-là, toute mémoire de la personne que j’avais été a complètement disparue. J’étais devenu totalement transparent, même à l’appel de mon nom, je voyais que le corps répondait, mais c’est comme si cela me traversait. Il n’y avait plus de possibilité de se racrocher à une identité présente en moi. C’est ce passage qui représente la « petite mort » en quelque sorte dont je parlais. Et c’est vraiment la conclusion que j’en tirais à l’époque, la disparition totale de celui que je croyais être. Et très vite une paix est intervenue, comme un soulagement, une sorte de « ouah » je ne suis pas toutes ces peurs et toutes ces salades que je me suis raconté pendant des années. Mais c’est aussi une sorte de sidération de voir que l’on se ment depuis toujours, et bien sûr cet état de paix totale ne dure pas.
C’est une sorte d’enseignement, un changement de focale, comme pour dire: tiens, regarde ce que tu es en vérité, alors accomplis-le au sein de la matière. Le retour au sein du “moi” peut parfois être un peu rude, et c’est un constat que font de nombreux enseignants que l’on peut lire ou regarder à travers le net. Il faut alors réaliser la fameuse croix, se faire la rencontre en le corps du haut et du bas, et accomplir ce mouvement, cette danse entre les 2 comme le dit Alex kimpe (coucou 🙂 ).
Et c’est finalement là où je veux en venir avec le titre: cette expérience, bien que merveilleuse et totalement transformante reste une expérience. En tout cas tant qu’elle n’est pas réactualisée à chaque instant de cette vie. Et y revenir en la regardant comme passée, et donc en tant que pensée ou perception, ne fait finalement que m’éloigner d’elle. C’est tout le paradoxe, chose que la conscience (enfermée, on l’’excuse) a beaucoup de mal à comprendre et intégrer.
Et lorsque nous déchirons tous ces voiles, l’amour se trouve derrière, on ne peut pas être perdu, sinon c’est qu’il reste certaines choses non encore vues et écartées comme n’étant pas vraies. Et c’est simple de le vérifier: est ce que mes états de joie ou de tristesse (même pièce de monnaie) dépendent d’une cause extérieure ou est ce que la paix vient de l’abandon de toutes ces croyances ?
Si je suis aussi affirmatif c’est que j’ai vécu de nombreuses fois cet aller-retour qui fait qu’on se met à souffrir de nouveau à cause de telle peur et à douter (et le mental est très inventif). Mais pour la énième fois j’ai pu constater que la seule façon d’être vraiment libre c’est de se libérer de toute croyance et de toute idée, et de laisser la vie faire le reste.
Même si il y aura toujours de vieilles habitudes ou pensées qui reviennent, la grande différence est que ça ne durera pas et sera vu comme faux directement.
Un mot sur le jugement
Après une nouvelle période de peur abyssale, mon esprit est devenu clair petit à petit et j’ai pu constater à quel point je jugeais constamment les situations. Or, les situations sont neutres en elles-mêmes en réalité. Et c’est le mental qui vient poser une qualification sur la situation. Qui vient dire c’est mal ou c’est bien, agréable ou pas. En réalité “cela est”, tout simplement, sans qu’on y puisse apporter de jugement. Et une paix sans pareil s’installe lorsque la conscience vit cette évidence.
L’amour se déploie ainsi, l’humilité prend toute la place. La conscience peut aisément reconnaître s’il y a amour ou résistance à l’amour sans avoir besoin pour autant de juger ce qui est observé.
Et c’est pareil avec nous même, si une peur ou autre réapparaît il ne faut pas se juger, mais se regarder avec amour, la culpabilité c’est encore un jeu de l’égo pour s’approprier ce qui se passe…
Et pour finir un petit texte sur l’amour (Modifié 🙂 )
Je peux parler les langues des hommes et les langues des anges. Mais si je n’aime pas les autres, je suis seulement une cloche qui sonne, une cymbale bruyante.
Je peux avoir le don de parler au nom de la l’univers, je peux comprendre tous les mystères et posséder toute la connaissance. Je peux avoir une foi assez grande pour déplacer les montagnes. Mais si je n’aime pas les autres, je ne suis rien !
Je peux distribuer toutes mes richesses à ceux qui ont faim, je peux livrer mon corps au feu. Mais si je n’aime pas les autres, je n’y gagne rien !
L’amour est patient, l’amour rend service.
L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’amour ne disparaît jamais. Les paroles dites au nom l’univers s’arrêteront, le don de parler en langues inconnues disparaîtra, la connaissance finira.
En effet, nous ne connaissons pas tout, et les paroles dites au nom de l’univers ne sont pas complètes. Mais quand tout deviendra parfait, ce qui n’est pas complet disparaîtra.
Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant. Maintenant, je suis un homme et je n’agis plus comme un enfant.
À présent, nous ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un miroir, mais plus tard, nous verrons face à face. À présent, je ne connais pas tout, mais plus tard, je connaîtrai comme l’univers me connaît.
Maintenant, trois choses sont toujours là : la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus grande des trois, c’est l’amour.
Bonne route et bon face à face 🙂
Auteur anonyme
Source: La Presse Galactique
