Les lacs du Groenland garderaient la mémoire du futur de ses glaces


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Les lacs du Groenland garderaient la mémoire du futur de ses glaces

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Jacqueline

Les lacs du Groenland garderaient la mémoire du futur de ses glaces



Le Groenland est en train de fondre mais selon un processus plus complexe qu'on ne l'imaginait, ce qui ne rend pas facile la prédiction de sa contribution à l'élévation du niveau des océans d'ici 2100. Un groupe de chercheurs à tenter de la déterminer en fouillant dans les archives sédimentaires de ses lacs. Il y a entre 8.000 et 5.000 ans, le Groeland était en effet plus chaud de quelques degrés.


Le 23/02/2015 à 15:45 - Par Laurent Sacco, Futura-Sciences


Tous les physiciens le savent : un aller-et-retour permanent entre les modèles théoriques et les données expérimentales est indispensable pour assurer que les théories scientifiques reposent sur des bases solides mais aussi pour les faire progresser. La géophysique n’échappe pas à cette règle d’or, d’autant plus lorsqu’il s’agit de la question du déroulement du changement climatique en cours et de son impact sur l’humanité à la fin du XXIe siècle.

Il existe ainsi des incertitudes sur le devenir du climat au cours de ce siècle. Il semble certain que si la température moyenne globale augmente de plus de 2 °C, il n’est plus possible de garantir raisonnablement sa stabilité. On cherche bien sûr à prédire ce qui va se passer en utilisant des modèles numériques mais tout comme avec ceux de la mécanique des fluides en aéronautique, par exemple, le recours à des expériences reste indispensable pour les contrôler ou simplement répondre à des questions que ces modèles laissent irrésolues. Mais que peut vouloir dire le recours à l’expérience lorsqu’il s’agit du climat d’une planète ?

Les archives du climat, des mémoires de son futur

La réponse pour la géophysique est la même que pour l’astrophysique : se servir de la Nature elle-même comme d’un laboratoire géant qui a déjà fait varier plusieurs paramètres d'« expériences » et qui en a déjà obtenu les résultats. En l’occurrence, il s’agit de chercher dans les archives de la Terre les traces laissées par diverses périodes climatiques ayant des points communs avec les phénomènes actuels.



Des océans plus haut de 16 cm pour un Groenland plus chaud

Un cas important à comprendre est le destin de l’inlandsis du Groenland. La fonte de la banquise, qu’elle soit arctique ou antarctique, ne va pas faire monter le niveau des mers. Il en sera tout autrement avec la fonte des glaciers sur les continents, en particulier celui du pôle Sud. Afin de mieux cerner l'avenir du Groenland, une équipe internationale de chercheurs en géosciences menée par le géologue danois Nicolaj Krog Larsen a effectué une série de carottages dans les sédiments des lacs pendant six étés. Les résultats des analyses de ces échantillons viennent d’être publiés dans la revue Geology.

Après le dernier âge glaciaire, qui a pris fin il y a environ 11.500 ans, l’épaisseur et l’extension de l’inlandsis du Groenland ont varié. Cette couche de glace évolue rapidement en ce moment comme l’ont montré les images du documentaire Chasing Ice. Or, il y a entre 8.000 et 5.000 ans, la température locale au Groenland était supérieure de 2 à 4 °C à celle d'aujourd'hui, comparable donc à celles que l’on devrait atteindre d’ici 2100.

Les sédiments lacustres du Groenland ont gardé la mémoire de cette période chaude de l’Holocène. D’après les chercheurs, les données recueillies en analysant les carottes prélevées dans ces lacs ont permis de sélectionner les meilleurs modèles théoriques capables de reproduire la fonte du Groenland en réponse à des évaluations de températures.

Selon eux, il y a donc entre 8.000 et 5.000 ans, l’inlandsis du Groenland perdait chaque année environ 100 gigatonnes d’eau, ce qui a contribué au final à une élévation du niveau des océans de seulement 16 cm. Or, actuellement, la fonte des glaciers du Groenland sur les 25 dernières années est évaluée entre 0 et 400 gigatonnes d’eau par an. Affaire à suivre...

http://www.futura-sciences.com

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